L’histoire commence par sa propre expérience, sur la terrasse de Dominique Hauptmann, fondateur de BioBelt : nous sommes en 2009 et les moustiques tigres commencent à déferler sur la Côte d’Azur, dont à Saint-Paul de Vence où il vit. Il décide alors, accompagné d’un ami ingénieur Gérard Benbassat, devenu ensuite son associé dans la société, de tester l’essentiel des appareils individuels de capture disponibles sur le marché international, dont des premiers modèles aux USA datent des années 1990. Une série d'expérimentations pendant deux années leur permet d’observer que la stratégie de leurre adoptée par ces appareils individuels est efficace, avec des taux de captures plus ou moins importants, selon les modèles, confirmant un constat déjà mentionné dans nombre d'articles scientifiques. Cependant, ces analyses leur confirment également ce que certaines études avaient déjà souligné : lors de l'émission de dioxyde de carbone, que ce soit par des personnes respirant ou par un appareil de capture, l’appel des moustiques peut porter jusqu’à 70 mètres, sous la forme de couloirs de molécules de dioxyde de carbone transportées par les mouvements de l’air.